Bien protéger ses pieds
Chaussures de sécurité : comment bien choisir ?
Pour protéger ses pieds et éviter blessures et accidents, lorsque l’on travaille sur un chantier (même à la maison), que l’on jardine, que l’on manipule des objets lourds ou avec des risques de perforation par exemple, le port de chaussures de sécurité est fortement conseillé.
Mais comment choisir ? Basse ou haute ? S1P ou S3 ? WR ou pas ?
Uniquement pour les professionnels, ou les particuliers aussi ?
Découvrez sur ce blog l’essentiel pour protéger vos pieds.
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A quel moment doit-on remplacer ses chaussures de sécurité ?
Vous avez des chaussures der sécurité depuis pas mal de temps déjà ? Peut-être serait-il temps de les changer.
Contrairement à une paire de chaussure normale, l’usure de la semelle n’est pas le seul élément qui devrait orienter votre décision.
Conseils pour assouplir ses chaussures de sécurité
Vos chaussures de sécurités ne sont pas assez souples et vous avez des difficultés à les porter ?
Cela arrive souvent.
Les chaussures de sécurités peuvent être assez rigides, ce qui provoque un inconfort lorsqu’on les porte.
Et comme il s’agit de travail, en général on les a aux pieds plusieurs heures d’affilé dans la journée.
Voici quelques astuces pour les rendre plus souples et plus confortables.
Comment entretenir ses chaussures de sécurité ?
Les chaussures de sécurité, au vu de toutes leurs caractéristiques, sont un petit condensé d’innovations et de technologie.
Faites pour protéger vos pieds, il convient d’en prendre soin, dans votre propre intérêt.
Pour qu’elles durent le plus longtemps possible, voici quelques conseils glanés au fil des années.
Pour plus de trucs et astuces, de conseils et d’informations sur les chaussures de sécurité, retrouvez l’ensemble de nos articles du blog :
La protection des pieds : un sujet sérieux
Pour protéger ses pieds et éviter blessures et accidents, lorsque l’on travaille sur un chantier (même à la maison), que l’on jardine, que l’on manipule des objets lourds ou avec des risques de perforation par exemple, le port de chaussures de sécurité est fortement conseillé.
Mais comment choisir ? Basse ou haute ? S1P ou S3 ? WR ou pas ?
Uniquement pour les professionnels, ou les particuliers aussi ?
Voyons tout cela ensemble.
Qu’est-ce qu’une chaussure de sécurité ?
Pour commencer, rien de tel qu’une bonne définition :
Les chaussures de sécurité sont conçues spécialement pour protéger les pieds et leur porteur contre de nombreux risques tels que la perforation, l’écrasement ou le glissement et la chute. Pour être considérées comme des chaussures de sécurité, celles-ci doivent respecter un certain nombre de critères et de normes en fonction de leur utilisation.
Ainsi on comprend vite qu’il en existe plusieurs types et qu’elles sont adaptées à différents domaines d’utilisation et surtout sont faites pour prévenir des risques spécifiques.
Par conséquent, si l’on n’y fait pas attention il semble facile de se tromper et ne pas s’équiper correctement.
Mais si l’on pense en premier lieu à la sécurité des pieds, toutes les chaussures de sécurité ne sont pas conçues dans le seul but de protéger leur porteur.
Dans le corps médical ou dans les métiers de la restauration par exemple, les chaussures sont faites pour faciliter l’hygiène et éviter la contamination de patients ou d’aliments.
On va même retrouver des sabots stérilisables dans un autoclave pour le milieu médical.
Dans le domaine de la recherche, notamment de la haute technologie et des salles blanches, les chaussures anti électrostatiques protègent également le matériel très sensible, qui pourrait être détérioré par une simple petite décharge d’électricité statique. Mais là, on parlerait davantage de chaussures de travail.
Sont-elles toutes identiques ?
En suivant la définition au-dessus, la réponse est donc logique : non, les chaussures de sécurité ne sont pas toutes identiques et ne sont pas égales dans toutes les situations.
Des chaussures basses, des chaussures montantes qui vont maintenir la cheville, des chaussures renforcées pour lutter contre les chocs, la chaleur, les produits chimiques…
A chaque domaine d’utilisation et chaque métier correspond un profil particulier de chaussure.
De plus, on va retrouver différents types de chaussures y compris dans leur forme.
Cela passe bien sûr par la classique chaussure basse, mais aussi des chaussures à tige haute qui vont protéger davantage la cheville et la malléole. Certaines très montantes peuvent protéger une partie du mollet.
Il existe aussi des sandales de sécurité : aérées, légères, mais à la semelle renforcée malgré tout.
Ou encore des bottes de sécurité, pour les milieux très humides ou froids.
On achète donc pas une chaussure de sécurité sur un coup de tête, mais bien en fonction des risques et du milieu.
Différences avec les chaussures de marche
Alors là attention, vraiment !
C’est quelque chose que nous avons pu voir trop souvent, et si vous allez dans un magasin spécialisé, demandez aux vendeurs, ça leur arrive : on ne confond pas chaussure de randonnée et chaussure de sécurité.
La chaussure de randonnée, que ce soit à un niveau loisir ou du matériel pointu et haut de gamme pour une pratique intense en terrain très accidenté, c’est fait pour la marche.
Oui elle va avoir une semelle anti-dérapante, oui elle va protéger de l’humidité, oui elle va avoir un pare-pierre, oui elle protège la cheville (si tige haute) … mais elle est faite pour marcher.
Pour se taper des kilomètres tous les jours, du dénivelé, avec une charge sur le dos et pourtant éviter d’avoir le pied qui souffre et le dos en compote.

Qu’un marteau vous tombe sur le pied, qu’un clou soi sur votre chemin, qu’un produit chimique attaque la semelle… votre chaussure et, plus gênant, votre pied, sont foutus.
Une chaussure de randonnée n’est pas conçue pour vous protéger des risques que vous allez rencontrer sur votre lieu de travail, ou dans les conditions dans lesquelles vous allez bricolez à la maison.
Et l’inverse est vrai.
Une chaussure de sécurité n’est pas faite pour que vous ayez l’impression d’être dans des chaussons après 25 km en montagne : la semelle est trop rigide, la coque vous blessera dans les descentes, le poids va vous épuiser… si vous faites ça, vous allez en baver !
D’extérieur, ces chaussures peuvent sembler similaires, certes.
Mais elles ne sont pas du tout conçues de la même façon et ne visent pas les mêmes objectifs. Alors pas de confusion : c’est votre santé qui est en jeu là.
De quels risques protègent-elles ?
C’est là la partie essentielle, cruciale.
Une chaussure de sécurité peut être conçue en fonction des besoins pour protéger contre de nombreux risques. Citons les plus fréquents :
- Risque de chute d’objets lourds
- Risque de perforation
- Risque de chute, glissement de la personne
- Risques de coupures
- Protection contre l’eau
- Risque d’entorses
- Risques électriques
- Protection contre la chaleur
- Protection contre le froid
- Protection du talon contre les chocs
Le milieu, l’environnement de travail et les risques auxquels vous êtes exposés doivent impérativement être pris en compte. Vous devez rechercher la chaussure qui correspond vraiment à la protection dont vous avez besoin pour travailler sereinement.
Mais aligner les protections ne suffit pas : il y a aussi des normes et des critères à respecter.
Quelles sont les normes ?
Il existe 3 principales normes, puis une déclinaison complète de normes Européennes adaptées à différents risques et enfin des compléments.
Principales normes
Les 3 principales normes sont les suivantes :
NF EN ISO 20345 ou anciennement EN 345-1, également marquée « S ».
Il s’agit de chaussures de sécurité dotées d’un embout, une coque, de protection, en métal ou en matériau composite.
D’après la norme, cette coque résiste à un écrasement de 200 Joules, ce qui équivaut à une charge de 20 kg tombant d’une hauteur de 1 mètre, ou encore à un écrasement (pas de chute d’objet !) de 1 500 kg.
NF EN ISO 20346 ou anciennement EN346-1, également marquée « P ».
On parle alors de chaussures de protection, et non plus de chaussures de sécurité. Il faut faire très attention à cette différence.
L’embout de protection est capable de résister à un écrasement de 100 Joules, équivalent à une charge de 10 kg qui chute d’1 mètre, soit un écrasement de 1 000 kg.
NF EN ISO 20347 ou anciennement EN 347-1, également marquée « O ».
On parle ici de chaussures de travail. Elles ne possèdent pas de coque de protection au bout.
Attention donc ici à ne pas confondre tous ces termes, qui relèvent en réalité de normes bien différentes.
Pourtant, il m’est arrivé d’entendre ou de lire de véritables âneries sur des sites de fabricants ou de revendeurs… Qu’un particulier ou un blogger s’emmêle les pinceaux, je veux bien.
De la part d’un « professionnel » … moins.
Spécifications
Viennent ensuite s’ajouter des spécifications, donc voici quelques principales
P : Résistance à la pénétration (Semelle anti-perforation)
A : Protection antistatique
C : Chaussure conductrice, c’est-à-dire résistance électrique inférieure à 100 k W
CI : Isolation contre le froid jusqu’à -10°C
CL : isolation thermique qui ralentit la montée de la température, jusqu’à 22° C
CR : Tige résistante à la coupure
E : Absorption des chocs au niveau du talon
HRO : Résistance de la semelle à la chaleur (max 300°C pendant 1 min)
WRU : Cuir de la tige résistant à la pénétration et absorption d’eau
WR : Résistance à l’eau (chaussures entière)
M : Protection des métatarses
Notons aussi 3 variantes pour la semelle antidérapante en fonction du milieu.
SRA : Semelle antidérapante sur carreaux céramiques recouverts d’une solution de sulfate de Lauryl (carrelage + détergent)
SRB : Semelle antidérapante sur sol en acier recouvert de glycérol (acier + huile)
SRC : SRC (SRA + SRB) Semelle antidérapante sur les deux types de sols, en céramique recouvert de détergent et en acier recouvert de glycérol
Ainsi, pour qui maîtrise toutes ces normes et appellations, le nom de la chaussure désigne ce qui la compose et contre quoi elle va vous protéger.
Exemple, une chaussure de sécurité S1P HRO SRC, va protéger :
– contre un écrasement de 200 Joules
– contre la perforation au niveau de la semelle
– contre l’électricité statique
– contre les chocs au niveau du talon
– contre la chaleur, jusqu’à 300°C pendant 1 min au niveau de la semelle
– contre la chute
Marquage CE
Enfin, les chaussures doivent comporter un marquage indélébile, qui est le marquage CE.
Ce sigle certifie que le produit est conforme et peut être vendu et utilisé sur notre territoire. Sas
Notez également que les chaussures doivent être livrées avec une notice d’utilisation et qu’elles doivent disposer d’une déclaration de conformité.
Normes pour risques spécifiques
Il existe de nombreux risques spécifiques qui ne sont pas pris en compte par la norme EN ISO 20345 :2011
Cela va concerner par exemple les risques électriques, où les chaussures isolantes doivent se conformer à la norme EN 50321 :2000.
Lors d’un risque lié à l’utilisation de produits chimiques, on pensera aux laboratoires ou aux industries, la norme EN 13832 entre en jeu.
Pour connaître tous les détails, nous vous invitons à lire le guide des normes, qui explique davantage toutes les petites nuances qui existent, que ce soit pour les chaussures de sécurité, de protection ou de travail.
Les composants d’une chaussure de sécurité
On va donc retrouver de nombreux éléments pour constituer une chaussure de sécurité.
Si certains sont communs à tous les modèles, car imposés par la norme de base, d’autres sont, comme nous l’avons vu précédemment, liés à un ajout, une protection supplémentaire.
Ici, nous aimons bien l’exemple du site de l’association efficiense-santeautravail.org (association à but non lucratif et regroupant des médecins etc).
Leur image est très simple et claire :
Ici, on voit les différents éléments de ce qui serait une chaussure montante.
La chaussure étant dotée d’une semelle anti-perforation et de crampons, il s’agit au moins d’une S3.
La protection du dessus du pied, la fermeture à l’arrière et la présence de l’embout offrant une résistance contre les chocs de 200 joules sont donc des bases.
On peut égaler détailler les différences avec les chaussures de protection et les chaussures de travail.
Les différents métiers où l’on utilise ces chaussures
Chaussures de sécurité, de protection ou de travail, choix des normes : tout, encore une fois, va dépendre du contexte.
Je sais que je me répète, mais c’est parce qu’il est essentiel que cette information soi bien comprise.
Et le port de telles chaussures est très, très répandu.
On va penser tout d’abord à tous les métiers du bâtiment, comme un maçon, plombier ou électricien, ou encore charpentier et couvreur.
Les métiers d’extérieur évidemment : paysagiste, jardinier, forestier.
Il y a aussi les métiers de l’industrie et de l’automobile : garagiste, sidérurgiste… Mais aussi les métiers de l’agroalimentaire, les métiers de la restauration ou des milieux médicaux.
Dans d’autres mesures, les métiers liés à la protection ou aux forces de l’ordre : pompiers, policiers, gendarmes, militaires… tous portent de grosses chaussures très résistantes qui les protègent, ce qu’on va bien souvent appeler des rangers.
Qui doit porter des chaussures de sécurité ?
Si vous êtes un particulier qui bricole à domicile, ou va utiliser des outils dans son jardin, personne ne peut vous obliger à en porter.
Mais je ne saurais que trop vous conseiller de le faire. Vous avez vu la liste ci-dessus ? Si tant de monde protège ses pieds tous les jours, pourquoi vous ne le feriez-vous pas ?
Si vous êtes un(e) professionnel(le), tout dépendra de votre situation.
Pour un indépendant, un artisan ou un auto entrepreneur qui travaille sur des chantiers par exemple, là encore personne ne peut vous ordonner de porter ces chaussures.
Excepté si vous accédez à un chantier ou à une zone, où des règles ont été clairement établies par ailleurs et auxquelles vous devez vous soumettre.
Pour un(e) salarié(e), cela dépendra de votre métier, du contexte et de la décision de l’employeur.
Ne pas vous y soumettre vous expose à des sanctions disciplinaires. Il faut bien avouer que ce serait bête tout de même de perdre un pied et son boulot le même jour non ?
Si vous souhaitez en savoir plus, lisez cet article sur la règlementation au travail et les chaussures de sécurité.
Le problème du look et du poids
Il y a deux problèmes majeurs au port d’une chaussure de sécurité, qui freinent leur utilisation et vont conduire des personnes à ne pas s’équiper :
- le poids
- le look
Pour ce qui est du poids, les fabricants innovent toujours plus pour trouver des matériaux plus légers et plus résistants.
On peut très bien trouver des modèles relativement légers, mais il est vrai qu’en général pour assurer une grande protection du pied il faut que la chaussure contienne tous les composants nécessaires, et ça se sent inévitablement sur le poids.
Côté look, là aussi la concurrence fait rage.
Fût un temps où chaussure de sécu rimait forcément avec style… disons… moche. Ouais c’était moche, laid, on n’a pas envie d’être vu avec ça dans la rue.
Heureusement il existe aussi des designers produits qui s’intéressent au look vestimentaire des travailleurs, et qui ont compris que ceux-ci veulent avoir la classe.
Oui, on peut travailler sur un chantier, creuser une trancher ou tailler des haies tout en ayant un style soigné et sympa.
Les chaussures de sécurité ne font donc pas exception : on en trouve de toutes les couleurs, dans différentes matières, avec des styles plutôt casual ou badass.
C’est notamment vrai chez les grandes marques, surtout celles qui ont une activité partagée entre une clientèle de professionnels et de particuliers.
On y vient plus tard concernant les marques.
Principales marques
De très grandes marques internationales sont réputées depuis des années pour leur sérieux et la qualité des modèles qu’elles fabriquent.
Evidemment, au fil des années il y a toujours plus de mouvement sur les marchés avec de nouveaux acteurs qui voient le jour.
Parmi les grandes marques fiables et reconnues, citons :
- Puma
- Caterpillar
- Timberland Pro
Ce sont les peut-être meilleures d’après moi, si l’on prend en compte de très nombreux critères : ancienneté, qualité des produits, résistance, avis clients partout sur le web, design des produits…
Tout comme Puma, d’autres marques sont plutôt issues du monde du sport et du loisir : Reebok, Lowa.
Après, il existe bien entendu des marques moins connues, des producteurs plus petits, en France comme à l’étranger : Portwest, Jallate, Lemaître, Kapriol…
La liste serait très, très longue.
Quel prix pour des bonnes chaussures de sécurité ?
Cela va beaucoup dépendre d’où l’on achète ses chaussures et de la marque choisie, mais aussi bien entendu du modèle.
Personnellement, j’évite les marques à pas cher qu’on voit pulluler sur le web et provenant d’Asie, souvent inconnues au bataillon.
Pourquoi ? Par souci de bon sens voyons !
De quoi parle-t-on ici, d’économiser sur un élément de sécurité qui, si malheureusement un accident survenait, pourrait vous éviter de souffrir ou de carrément vous bousiller le pied ?!
Imaginez une charge lourde qui vous tombe sur le pied, écrasant totalement vos orteils et les réduisant en bouillie, pour avoir économisé 20€ ?
Très peu pour moi hein !
Alors, dans les grandes lignes, on peut trouver des chaussures basses et pas trop exigeantes en termes de normes entre 30 et 50€ pour les petites marques, autour de la centaine d’euros et bien davantage chez des grandes marques (et à ce prix, la chaussure est classe en plus).
Pour des chaussures montantes, très protectrices, on dépasse facilement les 100€.
Comment choisir la bonne chaussure ?
Que l’on soit artisan, employeur, salarié ou même un particulier qui fait du bricolage et du jardinage chez soi, trouver la bonne chaussure de travail ou de sécu peut vite devenir un casse-tête.
Une erreur fréquente est de s’orienter aveuglément vers une « norme élevée », avec en tête le fameux dictons « qui peut le plus peut le moins ».
Mais est-ce que cela s’applique pleinement à un produit relevant de la sécurité des personnes, sans distinction réelle des contextes possibles ? Non, certainement pas.
Pour vous aider à y voir plus clair, j’ai donc établi un tableau ainsi qu’un questionnaire simple et rapide pour vous guider dans le choix des chaussures de sécurité.
Il prend en compte de nombreux milieux, risques potentiels et éléments contre lesquels les personnes voudraient ou devraient se protéger.
Je n’ai en revanche pas la prétention de l’avoir achevé en relevant 100% des cas possibles. Les suggestions sont les bienvenues 😊

Laura

Sam
Qui sommes nous ?
Deux passionnés du web, du bricolage et des projets alternatifs (construire sa maison…), sensibles à la protection des pieds en condition de travail.
On préfère utiliser des avatars car on aime garder un minimum de vie privée.
Des questions sur les chaussures de sécurité ? Envie de partager votre expérience ?
Retrouvez-nous dans la partie blog 🙂